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Textes et poésies méditatives

 

 

Saint Benoît

 

Il chemine vers son destin

Le cœur toujours sur la main

Saint Benoît suit son étoile

Et vers Rome tisse sa toile.

 

Depuis Amettes-en-Artois

Il a toujours eu la foi.

A Sept-Fons s’est arrêté

Mais l’appel s’est imposé.

 

Il chemine vers son destin

Le cœur toujours sur la main

Saint Benoît suit son étoile

Et vers Rome tisse sa toile

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Sans souci des quolibets,

Il s’arrête pour prier.

Bravant les difficultés

Il rejoint sa destinée.

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Il chemine vers son destin

Le cœur toujours sur la main

Saint Benoît suit son étoile

Et vers Rome tisse sa toile

 

Assises, Loreto, Rome,

L’errance devient sa norme

Benoît offre sa bonté

En louant la charité.

 

Il chemine vers son destin

Le cœur toujours sur la main

Saint Benoît suit son étoile

Et vers Rome tisse sa toile

 

Marchons par monts et par vaux

Notre chemin sera beau

A Rome partons prier

Et avec lui communier.

 

Il chemine vers son destin

Le cœur toujours sur la main

Saint Benoît suit son étoile

Et vers Rome tisse sa toile

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Pierre Lavallée

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« Un vieux chef Cherokee a enseigné ceci sur sa vie à son petit fils :

- Il y a un grand combat qui se passe à l'intérieur de nous tous, lui dit- il.

Et c'est un combat entre deux loups. L'un est le mal, il est colère, envie, culpabilité, tristesse et ego, et l'autre est bon, il est joie, amour, espoir, vérité et foi.

 

Le petit fils demande :

- Quel est le loup qui gagnera ? 

 

Et le chef répondit :

- Celui que tu nourris. »

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Suis ton destin où qu’il te mène

 

Il y a des moments dans la vie où tu prends conscience que si tu ne bouges pas tu resteras toujours au même point. Tu te rends compte que si tu tombes et que tu restes à terre, la vie continuera sans toi…

 

Les circonstances de la vie ne sont pas toujours ce que tu souhaiterais qu’elles soient. La direction de la vie ne va pas nécessairement dans celle que tu escomptais. Sans pouvoir le comprendre, tu peux parfois être mené dans différentes directions que tu n’avais jamais imaginées, rêvées ou prévues. Toutefois, si tu ne t’étais jamais efforcé de choisir une voie ni essayé de réaliser tes rêves, tu n’aurais alors peut-être aucune direction du tout.

 

Plutôt que de te demander quelle direction a pris ta vie ou te poser des questions à ce sujet, accepte le fait qu’une voie s’ouvre maintenant devant toi. Débarrasse-toi des " pourquoi " et des " si seulement " pour éliminer toute confusion. Ce qui est arrivé, c’est du passé. Ce qui est, voilà ce qui est important. Le passé n’est qu’un bref instant. L’avenir ne s’est pas encore réalisé, mais le présent est là.

 

Poursuis ton chemin pas à pas – avec courage, foi et détermination. Garde la tête haute et cible tes rêves vers les étoiles. Bientôt, tes pas deviendront fermes et ta position redeviendra solide. Une voie que tu n’avais jamais imaginée deviendra la direction la plus agréable que tu aies jamais espéré suivre.

 

Garde confiance en toi-même et engage-toi dans ta nouvelle voie. Tu la trouveras magnifique, spectaculaire et t’apercevras qu’elle dépasse ton imagination la plus extraordinaire.

 

Vicki Silvers

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Lettre de Fra Angelico

Ami,

Il n’y a rien de ce que je pourrais vous offrir que vous ne possédiez déjà, mais il y a beaucoup de choses que je ne puis donner et que vous pouvez prendre.

Le ciel ne peut descendre jusqu’à nous, à moins que notre cœur n’y trouve aujourd’hui même son repos.

Prenez donc le ciel.

Il n’existe pas de paix dans l’avenir qui ne soit cachée dans le court moment présent.

Prenez donc la Paix.

L’obscurité du monde n’est qu’une ombre. Derrière elle, et cependant à notre portée, se trouve la joie. Il y a dans cette obscurité une splendeur et une joie ineffables, si nous pouvions seulement les voir. Et pour voir, vous n’avez qu’à regarder.

Je vous prie donc de regarder.

La vie est généreuse donatrice, mais nous, qui jugeons ses dons d’après l’apparence extérieure, nous les rejetons, les trouvant laids ou pesants, ou durs.

Enlevons cette enveloppe et nous trouverons au-dessous d’elle, une vivante splendeur, tissée d’amour par la Sagesse, avec d’abondants pouvoirs.

Accueillez-la, saisissez-la et vous toucherez la main de l’ange qui vous l’apporte.

Dans chaque chose que nous appelons une épreuve, un chagrin ou un devoir, se trouve,

croyez-moi, la main de l’Ange ; le Don est là - ainsi que la merveille d’une présence encombrante.

De même pour nos joies : ne vous en contentez pas en tant que joies, elles aussi cachent des dons divins.

La vie est tellement emplie de sens et de propos, tellement pleine de beautés au-dessous de son enveloppe, que vous apercevrez que la Terre ne fait que recouvrir votre ciel.

Courage donc pour le réclamer.

C’est tout, mais vous avez du courage et vous savez que nous sommes ensemble des pèlerins qui, à travers des pays inconnus, se dirigent vers leur patrie.

Ainsi, je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations mais avec la Prière : que pour vous, maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s’enfuient.

 

Fra Angelico

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Enivrez-vous

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Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question.

Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

 

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

 

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront :

Il est l’heure de s’enivrer !

Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !

De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.

​

Charles Baudelaire

 

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​Ma Bohème

 

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;

J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;

Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

 

Mon unique culotte avait un large trou.

– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

 

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

 

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

      

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

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« Il n'avait nulle part, c'est à dire partout, où aller,

alors il roulait sa bosse sans trêve sous les étoiles. »

​

"Sur la route" - Jack Kerouac

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​Ce que je te souhaite

 

Au crépuscule d’une année qui tire sa révérence

Sur le bord de la rivière du temps qui s’écoule en silence

Tu t’assieds pour déguster ces derniers instants avant le passage

Le moment où la page du calendrier s’envolera sans bagage

Vers un nouvel horizon s’en aller et tout laisser derrière

Les ailes de tes rêves gonflées par le souffle de l’air

Les chaînes de la peur brisées par la force de la passion

Les tenailles de la culpabilité ouvertes par la lumière du pardon

Se libérer des boulets du superflu et retrouver la légèreté

Les contours de l’espoir dessinent le paysage de la liberté

 

Faut-il attendre la permission des hasards du calendrier

Pour s’offrir le droit d’ouvrir de grands yeux écarquillés

Faut-il mendier l’autorisation d’un juge invisible

Pour oser pousser les portes des songes fragiles

Dans la grande gare de ton âme, des trains vides attendent

Qu’ils partent à midi où à minuit, ils t’emportent au-delà du monde

Vers tes châteaux en Espagne au coeur des nuages blancs

Grimper dans le premier qui passe sans se poser de questions

La boussole du hasard à travers l’inconnu, te donne la direction

Faire confiance sans savoir où cela va te conduire

 

Ouvrir grand tes voiles à la brise de l´avenir

Et même si ton coeur bat plus fort à l’instant de larguer les amarres

La mémoire des aventuriers de la vie accompagne ton nouveau départ

Cela faisait si longtemps que tu y pensais en secret

Ce fantasme fou, même dans l’intimité de la lune, tu te l'interdisais

Traverser le miroir et entrer dans l’image de l´illusion

Effacer la frontière qui séparait le trait du crayon

Envoler le voile qui disloquait le temps qui passe de l’existence

Habiter tous les lieux de toute la vigueur de ta présence

Remplir tous les espaces de toute la chaleur de ton cœur

 

Vivre chaque minute avec ardeur

C´est ce que je te souhaite à l’aube de l´an nouveau créateur

Vivre chaque minute avec ardeur

Vivre chaque minute avec ardeur

 

Denis Jaccard

 

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Poussière, boue, soleil, pluie

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Poussière, boue, soleil, pluie, C’est le chemin de St-Jacques,

Des milliers de Pèlerins, Et plus d’un million d’années

Pèlerin qui t’appelle ?

Quelle est cette force jaillissant de tes obscurités qui t’attire ?

Ni le chemin des étoiles, ni ces grandes cathédrales.

Ce n’est pas la bravoure navarraise, ni le vin de ceux de la Rioja,

Ni les bruits de mer des Galiciens, ni les champs castillans.

Pèlerin qui t’appelle ?

Quelle est cette force jaillissant de tes obscurités qui t’attire ?

Ni les gens du chemin, ni les coutumes rurales.

Ce n’est pas l’histoire et sa culture, ni le coq de la Cazalda,

Ni le palais de Gaudi, ni le château Ponferrada.

Tout cela je le vois au passage, et ce m’est une joie de tout voir,

Mais la voix qui, moi, m’appelle, je la ressens au plus profond.

La force qui, moi, me pousse.

La force qui, moi, m’attire.

Je ne sais même pas l’expliquer.

Seul, celui d’en haut le sait.

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Poème attribué à Eugénio Garibay Banos

(Poème écrit sur un mur, peu avant Najera, sur le Camino Francés)

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Voeux

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Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.

Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,

et d’oublier ce qu’il faut oublier.

Je vous souhaite des passions.

Je vous souhaite des silences.

Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil, et des rires d’enfants.

Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir

Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.

Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,

car le bonheur est notre destin véritable.

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Voeux prononcés par Jacques Brel à la radio Europe 1, le 1ier janvier 1968

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L'orange de tes rêves

 

Tu peux perdre le nord,
comme on dit.
Tu peux perdre patience,
tu peux perdre ton temps.
 
Perdre la mémoire
et ses chemins aveugles.
 
Le sommeil peut glisser
comme une truite
dans tes mains.
 
Tu peux perdre ton sourire.
 
Mais ne perds pas,
ne perds jamais
l'orange de tes rêves.


  Jean Pierre Siméon

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La pelote

 

Oser se lancer dans un projet, c’est d’abord oser se faire confiance.

Oser se faire confiance, c’est oser ne plus se laisser guider par ses peurs.

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Me revient en mémoire une belle rencontre sur le Chemin de Compostelle, au cœur de l’Aubrac.

Solène rayonnait d’une incroyable maturité et légèreté.

Voici comment elle m’a conté son parcours vers sa « marche paisible », un cheminement – « un chemin ne ment »… pas... à pas.

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« Toute émoustillée par mon désir d’entreprendre un pèlerinage au long cours, j’en ai informé mes proches. Hélas, très vite j’ai été submergée de conseils, de mises en garde, d’appels à la prudence dont le but sous-jacent était : renoncer. Pas toute seule, pas aussi loin, pas aussi longtemps, il faut de l’entraînement, il faut prévoir, il faut réserver, il faut avoir au cas où…. il faut…

Il «faux », je songeais déterminée.

Portée et guidée par l'espoir, je me disais : on ne peut pas "tout avoir", mais on peut "tous être".

De toutes ces réticences j’ai fait une pelote, une pelote avec plein de nœuds, les nœuds de toutes ces peurs exprimées.

Et puis je me suis souvenue de mon grand-père qui, le jour de ma naissance, avait planté un arbre dans son bois hérité depuis maintes générations, un bouleau, que les peuples Slaves nomment « les filles de la forêt ».

Souvent nous sommes allés voir grandir cet arbre. C’était l’occasion de partager des pensées sur le temps qui passe, sur la vie qui nous habite, sur ce qui est essentiel, sur notre unicité dans l’univers infini, sur la petite flamme qui brille en nous.

C’est tout naturellement que je me suis dirigée vers mon bouleau avec ma pelote de peurs.

Au pied du bouleau, j’ai compris que je devais creuser une petite cavité, déposer ma pelote et bien la recouvrir, pour que toutes ces peurs se décomposent.

Une petite voix, venue d’au-delà des étoiles, m’a alors chuchoté : « Pars, fais confiance au Chemin et à ses rencontres ».

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C’est cette même petite voix, tellement différente des autres adultes, qui apportait à la petite fille curieuse que j’étais des réponses magiques à ses questions.

  • C’est quoi marcher ? C’est aller vers le futur.

  • C’est quoi une randonnée ? C’est faire un collier de pas.

  • C’est quoi un pèlerin ? Un randonneur qui collectionne les étoiles.

  • C’est quoi un Chemin ? C’est marcher dans les pas de ses ancêtres.

  • C’est quoi un accueil pèlerin ? Une grande oreille attentive où tu peux déposer ton fardeau.

  • C'est quoi une belle rencontre ? Deux coeurs qui dessinent un arc-en-ciel.

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En Chemin cette petite voix était toujours à mes côtés et puis j’ai fait des rencontres encore plus surprenantes en prenant simplement le temps d’observer la Nature.

Nous parlions le même langage, le langage du cœur, du sensible, nous nous comprenions instinctivement.

Je vous fais part de ces échanges surprenants.

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Je suis le papillon monarque et je ne vis que 2 à 6 semaines, sauf si je suis né à la fin de l’été, je fais alors partie de la génération migratoire et je vis jusqu’à 7 mois. Tu vois, aie confiance, pars, mets-toi en marche. Regarde comme je suis léger, éphémère, mais je peux aller loin, très loin, me déplacer sur des distances pouvant atteindre 4 000 kilomètres. Bien sûr, les vents contraires me donnent plus de peine, mais je sais que je dois arriver jusqu’à mon but. Solène, je t’offre ma légèreté.

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Moi, m’a dit l’escargot, dont la lenteur est légendaire, j’en ai lourd à porter, c’est pourquoi mon rythme est tellement sujet aux moqueries. Par contre les vents contraires, la pluie, les tempêtes, ils passent sur moi comme une brise légère et n’arrivent ni à me retarder, ni à me faire changer de cap. Je poursuis ma route et arrive même à grimper aux murs, à franchir des montagnes. Destre ou senestre, peu importe, Solène je t’offre ma lenteur, ma force, ma résistance, face aux éléments contraires.

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Et moi dit la coccinelle, légère et insouciante, je recherche de la compagnie. J’aime que tu m’aides à m’envoler en grimpant le long de ton doigt, bercée par ta voix mélodieuse et amie.

Solène, je t’offre ma convivialité, qu’elle suscite pour toi de belles rencontres tout au long de ton Chemin.

 

De toutes ces rencontres magiques, j’ai fait une pelote, légère, une pelote de sérénité et de courage qui me guide en se déroulant tout au long de mon Chemin.

Sa magie est qu’elle se renouvelle sans cesse au gré des rencontres. »

 

Oser se faire confiance, c’est tout simplement oser la vie, celle qui nous enchante et fait briller notre petite lumière intérieure.

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Pierre Lavallée

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Texte mis en images : https://www.youtube.com/watch?v=mu6zCY3V-Nc

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L'Abeille

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Une abeille posée sur une fleur pique un enfant et l’enfant craint l’abeille et dit que le rôle de l’abeille est de piquer les hommes. Le poète admire l’abeille qui se plonge dans la fleur et dit que le rôle de l’abeille est de puiser le nectar des fleurs. L’apiculteur ayant observé que l’abeille ramasse le pollen des fleurs et le porte dans la ruche, dit que le rôle de l’abeille est de faire le miel. Un autre qui a étudié de plus prés la vie de la ruche dit que l’abeille ramasse le pollen pour nourrir les jeunes abeilles et créer la reine et que son but est la procréation de l’espèce. Le botaniste observe qu’en volant avec le pollen d’une fleur mâle sur une fleur femelle, l’abeille féconde celle-ci et il voit en cela le rôle de l’abeille. Un autre en observant les variations des plantes, voit que l’abeille y contribue, et il peut dire qu’en cela est le rôle de l’abeille.

Mais le but final de l’abeille ne s’épuise ni par l’un ni par l’autre rôle que l’esprit humain peut découvrir.

Plus haut s’élève l’esprit humain à la découverte du but, plus est évident pour lui le caractère inaccessible du but final.»

 

 « Guerre et paix » - Léon Tolstoï

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Souris au Chemin et il te le rendra,

ouvre-lui ton cœur et il y déposera un soleil.

Hubert Bancaud

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Chaque pas que l’homme fait sur la terre

devrait être une prière.

Black Elk

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