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                                   "Le Chemin des trois coeurs"

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    Diou – Abbaye de Sept-Fons à Ars-sur -Formans et Dardilly

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232 km

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Le Chemin complet Saint Benoit Labre, avec près de 2 000 km de pérégrination, nécessite une disponibilité et un effort continu d’environ 3 mois, pour qui envisagerait de le faire d’une seule traite.

Pour la plupart, le cheminement se fera plutôt par tronçons.

Des étapes clefs peuvent devenir des points de départ et d’arrivée privilégiés.

Pour la partie France, il paraît tout à fait réaliste d’imaginer partager ce Chemin comme suit :

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  • Amettes à Reims, environ 220 km.

  • Reims à Vézelay, environ 290 km.

  • Vézelay à Diou – Sept-Fons, environ 155 km.

  • Diou – Sept-Fons à Ars-sur-Formans, 190 km.

  • Diou - Sept-Fons à Ars-sur-Formans et Dardilly, 232 km.

  • Ars-sur-Formans à la frontière italienne, environ 320 km.

 

Le « Chemin Saint Benoit Labre » ou "Chemin des trois coeurs", correspond à la partie qui va de Diou – Sept-Fons à Ars-sur-Formans et Dardilly. Il constitue une petite variante du Chemin d’Assises (le quittant au Mont Beuvray, pour le rejoindre à Ars-sur-Formans), ou une grande variante de la Via Francigena (la quittant à Brienne-le-Château pour la rejoindre à Vercelli).

 

Il peut tout aussi bien se concevoir aussi comme un Chemin à lui seul avec ses 232 km.

 

Débuter le Chemin à Diou – Sept-Fons, c’est remonter à la source de la vie d’errance de Benoît Labre. C’est pourquoi ce tronçon est si important. Il représente et symbolise la destinée du « Vagabond de Dieu ».

 

En effet, avant d’arriver à l’Abbaye de Sept-Fons, tout près de Moulins, et après plusieurs courtes tentatives d’intégrer la Trappe, Benoît espère enfin embrasser une vie de clôture monastique.

 

Las, au bout de huit mois, le verdict tombe à nouveau : il n’est pas destiné à rester dans un couvent.

C’’est vraiment à partir de ce moment-là que Benoît comprend qu’il sera un éternel « pèlerin errant », que Dieu l’appelle toujours ailleurs, plus loin.

 

Au moment où Benoît quitte l’abbaye de Sept-Fons, le O2 juillet 1770, il n’aura de cesse de marcher.

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